29 novembre 2012

Lettre ouverte a un sénateur coco

le 21 novembre 2012

LETTRE OUVERTE
A ceux qui
FERAIENT MIEUX DE LA FERMER

et en particulier à Monsieur Fischer,
Sénateur communiste des Bouches du Rhône

Nous venons enfin de donner une sépulture décente au général Bigeard, l’un des plus grands soldats que l’Armée française s’honore d’avoir eu dans ses rangs.

J’ai servi en Algérie comme lieutenant sous les ordres de ce grand chef que nous sommes des millions de frères d’armes à admirer.

Je viens d’apprendre que vous vous étiez répandu en propos injurieux à l’encontre de ce chef prestigieux.

Qui êtes-vous donc pour vous permettre de telles vilenies sur une personne que vous m’avez probablement jamais rencontrée … ?

Vous êtes sénateur ? et alors ? Communiste qui plus est !

On croit rêver. Malheureusement, il s'agit d'un mauvais cauchemar de vous voir ainsi paraître en moraliste innocent, vous qui avez soutenu et continuez de soutenir une idéologie qui, depuis 1917 et jusqu'à aujourd'hui, porte la responsabilité de cent millions de morts.

X

Au moment où éclate en 1957 ce qu'on appelle la "bataille d'Alger" vos séides se sont déjà tristement distingués. En avril 1956, l'aspirant Maillot, membre du parti communiste algérien détourne un camion militaire et livre au F.L.N. 263 armes en tous genres et leurs munitions.

En août de la même année, Yveton, employé communiste de l'E.D.F.-G.D.F. locale, pose une bombe à l'usine à gaz d'Alger. Il est fort justement guillotiné au mois de février suivant.

Et pendant ce temps-là en Europe les chars soviétiques dévastent Budapest et écrasent dans le sang l'appel à la liberté des Hongrois.

Vous souvenez-vous de l'été 1954 où l'Indochine nous rend des fantômes hagards, exsangues, décharnés qui, pour nous rejoindre, doivent enjamber les milliers de tombes des leurs assassinés dans les camps de "ré-éducation" par les commissaires politiques vietminh et français de vos amis… au motif de ce que vous appelez alors une guerre injuste.

Et les grèves de Berlin-Est et de Postdam qui laissent sur le pavé trois cents ouvriers hachés à la mitrailleuse des chars T 34 pour avoir osé demander une augmentation de salaire ?

Oseriez-vous évoquer la mascarade des procès staliniens d'Europe Centrale (Lazlo Rajk en Hongrie, Mazaryck et Benes à Prague), alors qu'au même moment plus de trois mille soldats de l'O.N.U., essentiellement américains, prisonniers des Nord-Coréens, disparaissent dans les camps sans avoir jamais laissé de traces ? Et les goulags en Sibérie devenus l'interminable cimetière de millions de prévenus politiques ? Et les purges de Staline où, les maires étaient tenus de fournir un pourcentage de leurs concitoyens à fusiller ; comme nous, vous avez lu ces pauvres listes de victimes expiatoires offertes à un holocauste idéologique. Ne nous dîtes pas que vous ne le saviez pas !

Vous nous trouvez ringard de remonter ainsi dans le temps. Alors revenons à l'Algérie et dîtes-nous ce que sont devenus nos harkis, ces braves volontaires qui avaient cru en la France et qui furent ébouillantés, empalés, déchiquetés.

Dîtes-nous ce que sont devenus les 2993 (chiffre officiel) Européens disparus sur leur terre algérienne entre 1954 et 1963 et dont les familles resteront à jamais sans nouvelle.

Et 1968 ? Vous souvenez de cette année où vous jouez facilement aux "héros" dans les rues de Paris pendant qu'en Tchécoslovaquie les chars russes écrasent le printemps de Prague et qu'en Chine la révolution culturelle élimine par centaine de milliers les "affreux bourgeois".

Faut-il évoquer ce 30 avril 1975 qui voit le départ du Vietnam du dernier Américain, ce qui fait titrer à l'un de vos journaux préférés "Saïgon libéré". Quelle libération, dîtes-nous ! En avez-vous parlé aux boat people ? Vous auriez eu du mal, la plupart d'entre eux ayant disparu en mer de Chine dans leur fuite éperdue vers la liberté pour échapper au communisme.

La même année, vous avez indécemment applaudi à l'entrée des Khmers rouges dans Phnom Penh. Quatre ans plus tard, on ne vous a pas tellement entendus, lorsque le voile s'est levé sur une des pires abominations de l'humanité : un habitant sur six massacré parce qu'il savait lire, écrire et compter un peu plus que les autres.

X

Il est facile dans l'absolu de condamner la torture, cette "souffrance physique que l'on fait subir à quelqu'un" (Larousse). Qui ne le ferait pas ? Seulement il se trouve que la guerre ne se fait jamais en théorie et dans l'absolu ; elle est contingente, par essence ; les décisions et les actions qu'elle génère ont toujours des circonstances particulières, sans cesse renouvelées.

J'étais lieutenant au 3° R.P.C. du colonel Bigeard. Ce n'est pas de gaieté de cœur que nous quittions le djebel pour venir à Alger suppléer une police défaillante.

Qui nous lançait dans cette galère ?

Le général Massu dîtes-vous ? Que je sache, il ne s'est pas approprié les pleins pouvoirs de police. Un ministre les lui a donnés, le même, sans doute, qui avait suggéré l'engagement des forces armées dans les opérations de maintien de l'ordre, avant le rappel de nos réservistes en mai 1956 et le maintien pendant trente mois sous les drapeaux de ce brave contingent de la classe 54/2/b.

Cet été 1957, l'ambiance à Alger est éprouvante. Deux bombes viennent d'exploser, l'une en centre ville au bar-restaurant le Coq Hardi et l'autre sur la corniche, au Casino, déchiquetant des dizaines de jeunes pieds-noirs. Une psychose de terreur frappe les Algérois. Où et quand explosera la prochaine bombe ? Angoisse collective.

Par chance, une compagnie voisine met la main sur un suspect qui avoue appartenir au réseau des poseurs de bombes et révèle que le stock en réserve comprend 52 engins dont quatre viennent d'être posés quelque part dans la ville et activés. Puis-je en vouloir à mes camarades d'avoir bousculé cet assassin afin d'en obtenir des aveux précis ? Trois bombes ont pu être désamorcées, la quatrième explose au moment de l'arrivée des parachutistes tuant un caporal. Les 48 autres engins de mort peuvent être récupérés, ce qui donne l'occasion au ministre de féliciter notre chef de corps, le colonel Bigeard.

Comme dit le père Cordier " il est des cas où le mal est nécessaire dès lors qu'il évite le pire". Combien d'innocents les 51 bombes restantes auraient-elles tués ?

Personne n'a le droit de demander à ces soldats de se repentir pour avoir accompli une action salutaire, même si dans l'absolu elle était condamnable.

Personne, en tout cas pas vous, les communistes. Vous êtes disqualifiés depuis 1917, date de création de la Tcheka, la sinistre police politique de Lénine qui, de façon industrielle, torturait des gens, non pas parce qu'ils posaient des bombes, mais parce qu'ils ne pensaient pas comme eux.

L'un de vos inspirateurs, Jacques Duclos, pas très grand par la taille ni par l'esprit mais immense par la haine, a dit en 1947 : "Notre devoir est de combattre l'Armée française partout où elle se bat". Il a tenu parole.

Et vous, aujourd'hui, vous déterrez la hache de guerre !

Nous en prenons acte !

J’ai pris, pour vous écrire, l’attache de président des Anciens du 8ième R.P.I.Ma dont 395 des leurs ne sont pas revenus des geôles communistes du Tonkin où vos « coreligionnaires » les avaient laissés mourir de faim et de manque de soins. La plupart de ces jeunes Français n’avaient pas vingt ans.

Veuillez agréer, Monsieur le Sénateur, l’assurance des sentiments qui vous sont dus …. ceux du mépris

à : Monsieur Fischer
Sénateur des Bouches du Rhône

Pour information :
Monsieur Pastor
Sénateur du Tarn

25 novembre 2012

POURLES ANES QUI NE CONNAISSENT PAS LEURS HISTOIRE



POURLES ANES QUI NE CONNAISSENT PAS LEURS HISTOIRE

Va falloir arrêter d’extrapoler la vérité

Messieurs,
Vous avez presque tous la double nationalité. En grande majorité néanmoins, vous êtes nés en France … Vous avez acquis des métiers prestigieux, en France, et pour certains d’entre vous, vous avez fait fortune … en France.
Alors, une question lancinante m’obsède jour et nuit : Vous êtes bien ici de votre plein gré ? Personne ne vous a obligé à venir chez nous ? et personne ne vous empêche de repartir ? Si vos parents ont cru bon de quitter leur pays d’origine pour s’installer sur le territoire français, c’est bien parce qu’ils savaient que leur vie, dès lors, et celle de leurs enfants, seraient meilleures ici qu’outre Méditerranée ?
Alors, dans vos films, pourquoi cette hargne, cette volonté constante de vouloir “touiller” le pus des plaies de notre Histoire, en faisant toujours porter le principal des fautes par la France ?
Dans le film « Indigènes », tout n’était pas mauvais, mais l’esprit était faux. Vous avanciez comme argument “massue” le fait que la retraite de ces soldats était ridicule. C’est vrai : Mais elle l’est pour tous les soldats, car il y a la retraite du combattant… et la retraite pour 15 ans de service minimum. Elles n’ont rien à voir l’une avec l’autre. A titre d’exemple : Moi, j’ai été résistant, j’ai fait 3 séjours de guerre en Indochine, plus l’Algérie. Je suis médaillé militaire, j’ai plusieurs citations ; j’ai été 2 fois blessé au combat, et je touche 212,19 € de pension tous les 6 mois, soit environ 35 € par mois, et je n’ai même pas la Légion d’Honneur !
Les troupes Nord africaines n’ont jamais été « la chair à canons » comme vous voulez toujours le laisser entendre. Vous oubliez sciemment les 170 000 pieds-noirs qui, avec les indigènes, presque tous volontaires, composaient l’Armée d’Afrique. Les unités d’élite “blanches” ont payé plus que le prix du sang et de l’honneur.
Vous n’êtes pas sans savoir que, le 7 février 2010, le Parlement algérien a déclaré qu’il allait faire adopter une proposition de loi, “criminalisant” les 130 années de présence française en Algérie. Le sieur Bouteflika compte pour cela demander des milliards d’euros de dédommagement à la France, avec en plus… des excuses…de la repentance…le reniement de tout ce qui fut notre passé.

En voilà assez !
Il vous faut donc savoir quelle est votre position quand la France est ainsi attaquée, bafouée. Il vous faut, que vous le vouliez où non, choisir votre camp ! Vous ne pouvez pas… être ici… et là-bas, tout du moins en paroles ! Le dernier film de M. Rachid Bouchareb, « Hors La Loi » commence, lui, par des erreurs flagrantes, des oublis, des affirmations qui sont des contre-vérités historiques.
Ce monsieur sait ce qu’il fait, ce qu’il dit. Ne déclarait-il pas le 21 juin 2009 au journal El-Watan à Alger… vouloir « rétablir la vérité historique » et ainsi… « déballer tout » à travers ce long métrage de 2h30, dont 25 minutesseraient consacrées aux évènements du 8 mai à Sétif et Kerrata (Oui 25 minutes !).
A Sétif, tout a commencé par des mini échauffourées, des défilés revendicatifs, et ce dès le 1er mai 1945. Tout avait été programmé par le congrès des « Amis du manifeste algérien », car le FLN n’existait pas alors.
De marche pacifique en marche… de la dignité, tout a basculé dans le drame avec les tueries et les atrocités, le 8 mai 1945, et cela au nom du Djihad, aux cris de « À bas la France »,« Vive l’indépendance ».
Le commissaire de police Oliviéri, débordé, jeté au sol par les émeutiers, a tiré en l’air pour se dégager. En l’air ! Pas dans le tas ! Ce qui transpirait alors c’était la haine du roumi mise au goût du jour par la radio du Caire depuis des semaines. Cela donna des scènes de violences inouïes, de mutilations effroyables, n’épargnant ni les femmes, ni les enfants en ce jour de fête de la Victoire, au milieu des hurlements hystériques et des “youyous” des femmes. C’était la folie ! Jusque dans les maisons envahies… les Européens furent éventrés, émasculés, les femmes et les fillettes violées ! Les bébés découpés en morceaux à la hache ! Dans la foulée, aux 400 Européens dont 300 femmes et enfants massacrés, s’ajoutaient déjà 800 musulmans, connus pour leur amour de la France, dont de nombreux anciens combattants forcés d’avaler leurs médailles ! Oui, la réaction des civils fut anarchique et sanglante, mais n’était-ce pas ce que voulaient les instigateurs de la révolte ? Car ils étaient seuls !
À cette époque, l’Algérie était presque totalement dépourvue de troupes. Dans les jours qui suivirent ce furent en partie des unités musulmanes en formation qui rétablirent l’ordre, alors qu’ailleurs, souvent, des ouvriers arabes sauvaient leurs patrons. Quand l’armée intervint en plus grand nombre,10 000 armes furent récupérées !
Voilà messieurs, les vérités que votre film escamote ! Si vous désirez la liste, les massacres que par la suite le FLN perpétua, bien souvent sur des musulmans qui refusaient de renier la France, je me tiens à votre disposition pour ce faire. En voici déjà quelques exemples… El Halia… hommes, femmes, enfants, débités à la hache, le 20 août 1955, rien que des ouvriers, des mineurs, chrétiens et musulmans. Des bébés cloués sur les portes des granges avec des pioches.
Le massacre de Palestro le 18 mai 1956, où des appelés tombés dans une embuscade ont été non seulement tués, c’était la guerre, mais mutilés, les yeux crevés, le sexe tranché mis dans la bouche, le ventre ouvert. Le massacre de Melouza, le 28 mai 1957, où toute la population musulmane de la Mechta-Kasba fut exécutée par le FLN, 300 cadavres et 150 blessés, du seul fait qu’ils appartenaient au MNA, mouvement politique concurrent, mais “nationaliste”.

Les noms de tous ces lieux où furent perpétrés des attentats horribles restent gravés dans les mémoires de tous les pieds-noirs, de tous les musulmans qui servirent la France, de tous les soldats qui firent leur devoir !
C’est-à-dire tous ceux que le dépravé ministre Frédéric Mitterrand, ose traiter, dans Le Parisien, de nervis d’extrême droite… une saloperie de plus ! Ajoutant que ce film n’est pas historique, mais une fiction ! Mes souvenirs, eux, ne sont pas une fiction !
J’entends encore comme une longue litanie, au milieu des corps déchiquetés baignant dans des mares de sang, des pieds, des jambes, des bras, des têtes, des tripes… étalées partout… éclaboussant les murs… les cris et les pleurs de gens du peuple, hébétés, hommes rudes en pleurs, gamines mignonnes dans leur robe de bal, devenant folles de douleur !

Rendons donc hommage à toutes ces victimes innocentes que vous et vos amis oubliez… du stade municipal d’Alger, du stade d’El-Biar, du casino de la Corniche, du Clos Salembier, d’Hussein-Dey, de la Redoute, de la Casbah et de tous ces quartiers d’Alger qui virent périr des centaines de martyrs. Il aura fallu que la télévision française ose (et elle a osé) donner une tribune à toutes ces poseuses de bombes. Certaines vivent chez nous, en France, comme vous messieurs, mais aucune d’elles n’a fait preuve du moindre regret, du moindre remord, ne serait-ce que vis-à-vis du piètre résultat, du calamiteux résultat

de l’INDÉPENDANCE ALGÉRIENNE.
Qu’ont donc fait les dirigeants algériens de l’Algérie prospère… que De Gaulle leur a donnée… avec en plus, en prime, le Sahara, son gaz et son pétrole… qui n’ont jamais, jamais, été algériens. Le remerciement fut le massacre de 100 000 harkis… soldats français, et l’enlèvement de milliers d’Européens, dont certains seraient, aujourd’hui, toujours vivants.

M. Bouteflika ose comparer la présence française en Algérie à l’occupation allemande en France ! A ma connaissance, au départ des troupes du Reich, 5 millions deFrançais ne sont pas partis s’installer en Allemagne.
Pour mes amis et moi-même, la guerre d’Algérie est terminée, le peuple algérien est indépendant… les problèmes de l’Algérie sont ses problèmes.

Si nous refusons la repentance, nous refusons aussi qu’il soit dit et écrit que cette guerre, que notre armée a gagnée militairement, fut un combat sanglant entre l’armée française et la totalité de la population d’Algérie. Cela est faux ! Comme le reste !
Messieurs, je ne vous salue pas, je vous plains.

ROGER HOLEINDRE
Président du Cercle National