3 mars 2012

Bosnie : les musulmans poussent les catholiques à quitter le pays

Il y avait 800 000 catholiques en 1991 dans le pays, ils ne sont plus que 440 000. Certaines paroisses ne comptent plus que quelques fidèles très âgés.

[...] Il y a quelques jours, le cardinal Vinko Pulijic, archevêque de Sarajevo, avait dénoncé, selon ses propres termes, le nettoyage ethnique pratiqué contre les catholiques avec l’approbation tacite de la communauté internationale. Interrogé par l’association «ide à l’Église en détresse», le cardinal Puljic avait affirmé que les musulmans dominent tout et qu’ils poussent les catholiques à quitter le pays.

Il est désormais très difficile en Bosnie-Herzégovine de construire de nouveaux lieux de culte, alors que, toujours selon le cardinal Puljic, rien qu’à Sarajevo plus de 70 nouvelles mosquées ont été financées ces dernières années par l’Arabie

COMBIEN DE COUPS DE PIEDS AU CUL FAUT IL POUR QU’UN FRANCAIS OUVRE LES YEUX ?

COMBIEN DE COUPS DE PIEDS AU CUL FAUT IL POUR QU’UN FRANCAIS OUVRE LES YEUX ?

… et arrête de nier !



Voici une histoire authentique qui date d'aujourd'hui !
La Frégate, amicale des Anciens Marins et Anciens Combattants de Gisors (Eure),
et dont je suis président honoraire, organise le 60ème anniversaire de sa création,
le 28 mai prochain. Pour cela, elle s'assure le concours du Bagad de Lann-Bihoué.
Afin d'aider le président en titre, j'ai proposé mes services, en qualité de Délégué départemental
FAMMAC de l'Eure.
Le président m'a demandé de faire venir un aumônier de la Marine pour concélebrer la messe
avec le curé de la paroisse.
De ce fait, je me suis entretenu ce matin avec le Vicaire Général aux Armées, afin d'obtenir un
aumônier "Marine", tel que nous l'avions eu en 2001 pour le 50ème anniversaire.
Sa réponse négative est justifiée par un manque de personnel. Mais, le plus surprenant est la
motivation...
Tenez vous bien : 31 postes (et postes budgétaires) d'aumôniers catholiques ont été supprimés
et remplacés par 31 postes d'aumôniers... musulmans. Oui, oui, vous avez bien lu !
Le Vicaire Général m'a clairement dit que je pouvais dire cette vérité dont personne n'ose parler,
au titre du politiquement correct. Voilà qui est fait !
LE NOUVEAU REPAS DU SOLDAT FRANÇAIS :LA BOITE DE RATION... HALAL !
Triste réalité !... On en est déjà là !
Le dernier bastion qu'on aurait pu croire imprenable est tombé... et sans résistance.
Toutes nos lignes de défense sont maintenant enfoncées.
Comme en 40... c'est la débâcle, le déferlement de l'occupant, et c'est encore une guerre de perdue... SANS COMBAT !
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> > > > Au train où ça va on va bientôt interdire à la légion étrangère de jouer sa marche officielle : "Tiens voilà du boudin" ...




1 Mars 1962, Mers El-Kébir : l’assassinat de la famille ORTÉGA

1 Mars 1962, Mers El-Kébir : l’assassinat de la famille ORTÉGA – par José CASTANO
- RAPATRIÉS -

« Aucune cause ne justifie la mort de l’innocent. Si je peux comprendre le combattant d’une libération, je n’ai que dégoût devant le tueur d’enfants »(Albert CAMUS)

Le printemps était revenu, avec ses éveils de sève, les gouttelettes vertes et les blanches éclosions des fleurs au bout des branches. C’était le retour des papillons, des oiseaux, de la vie. Tout reverdissait comme par enchantement ; les mimosas, fleuris à profusion, ressemblaient à d’énormes bouquets dans lesquels les colibris chantaient de leur toute petite voix douce, pareille à la voix des hirondelles qui jaseraient en sourdine. Et la nature s’était tant hâtée d’enfanter tout cela, qu’en huit jours elle avait tout donné…

Pourquoi tant de hâte ? Savait-elle alors que c’était là son dernier printemps ?… Voulait-elle offrir une ultime vision de Paradis à ceux pour qui le glas allait sonner ?

Le 1er mars 1962, tombait un jeudi. Il faisait le temps même de la vie, le temps qu’on imagine pour le Paradis. Un air doux et léger, un ciel aux profondeurs bleues à qui le soleil réservait sa plus fastueuse débauche de lumière, une senteur subtile de jardin laissait supposer une journée radieuse…

Il était environ 11h, un groupe de Musulmans fit irruption dans la conciergerie du stade de La Marsa, à Mers El-Kébir, tout près de la base militaire. Dans une véritable crise de folie meurtrière collective, ces hommes s’emparèrent de la gardienne, une européenne de trente ans, Mme Josette Ortéga et, sans la moindre raison, à coups de hache, la massacrèrent. Couverte de plaies affreuses, dans un ultime effort, elle tenta de s’interposer entre les bourreaux déchaînés et son petit garçon, mais en vain. Les tortionnaires déments frappèrent encore sous les yeux horrifiés du petit André, quatre ans, puis quand il ne resta plus qu’une loque sanguinolente, ils se saisirent de l’enfant et lui broyèrent le crâne contre le mur.

Alors que, leur forfait accompli, ils s’apprêtaient à partir, ils aperçurent la fillette, Sylvette, cinq ans, qui venait du jardin, les bras chargés de fleurs. Aussitôt l’un des hommes se jeta sur elle, la roua de coups puis, la saisissant par les pieds, lui fracassa la tête contre la muraille.

Quand M. Jean Ortéga, employé à la direction des constructions navales, franchit la grille du stade, le silence qui régnait le fit frissonner. D’ordinaire, ses enfants accouraient, les bras tendus dans un geste d’amour. Une angoisse indéfinissable le submergea. Il approcha lentement, regarda autour de lui…puis, là, dans la cour, un petit corps désarticulé tenant encore dans ses mains crispées des géraniums, la tête réduite en bouillie, une large flaque de sang noirâtre tout autour.

L’univers qui tourne comme une toupie : rouge, noir, blanc ; parler… crier…non… rien : l’effondrement enfin, salutaire, libérateur, mort et vie à la fois : le hurlement. Il se précipita, se figea devant le corps de son enfant, les yeux fixes, la bouche ouverte, semblant avoir été atteint par une soudaine paralysie. Puis son regard se porta à l’entrée de la maison… une mare de sang, un corps gisant, disloqué, mutilé par d’horribles blessures et près de lui, une petite forme qui n’avait plus de visage humain. Ce fut l’écroulement, la folie, la fin du monde…

…Ce sont là des mots qui pleurent et des larmes qui parlent…

Comme on pouvait s’y attendre, la funeste nouvelle se répandit comme un éclair. Le nom des victimes courut sur toutes les bouches ; les commentaires, les controverses violentes, les supplications lamentables, les récits décousus, les vociférations se fondèrent en une rumeur profonde d’ouragan prêt à se déchaîner.

Les Kébiriens étaient anéantis. La famille Ortéga était connue et aimée de tous. Les supporters du club de football « La Marsa » la côtoyait chaque dimanche. Après le choc, ce fut la révolte… Comment demeurer impassible après une telle monstruosité ? Comment prêcher la modération à un père qui découvre pareille horreur ? Quelles paroles de consolation pourrait-on lui apporter ? La lutte pour l’indépendance de son pays justifie-t-elle de semblables abominations ?

Et la rumeur s’amplifia… et le tonnerre gronda…
-Ils sont morts ? Comment sont-ils morts ? Qui a fait cela…

Il y avait dans ces questions un frémissement de colères, un foisonnement de fureurs, une tempête encore contenue de vengeances. L’amour patiemment cultivé depuis des générations s’était subitement transformé en une haine qui bouillonnait dans toutes les âmes.

Les opinions s’échauffaient, s’exaspéraient, s’entrechoquaient et l’esprit de vengeance se réveilla en cette population assommée et exacerbée par tant d’années de terrorisme sordide. Sous les rougeurs tragiques du crépuscule, la cohue houleuse prit l’apparence d’une horde de sauvages mutinés. L’unique pensée qui talonnait tous ces gens, la pensée soudaine qui avait traversé tous les esprits comme un éclair, c’était d’empoigner le premier arabe venu pour frapper.
Sur la grande clarté fauve du soleil déclinant, une sorte de fatalité pesait sur toutes les consciences… et le tragique enchaînement de la violence se perpétua aux confins de la folie.

Si l’on ne pouvait excuser tout à fait ce talion, on pouvait, tout au moins, essayer de le comprendre. Voilà sept années que l’on massacrait en Algérie, que l’on mutilait, que l’on violait et que l’on pillait. Aujourd’hui, les Européens répliquaient et versaient dans le désespoir. Voilà les causes des « ratonnades »et de la vengeance ! Voilà la raison de la création de l’OAS !
Si la France avait été vraiment à la hauteur de sa justice, elle n’aurait pas permis qu’un condamné à mort comme M. Chadli, avec cent-treize attentats sur la conscience, soit jugé le mardi et « évadé » le vendredi… Comment dans ce cas ne pas faire justice soi-même ?

Comme de coutume, la presse métropolitaine –hormis le journal « L’Aurore »-se garda bien d’évoquer dans le détail l’assassinat de la famille Ortéga. A l’inverse, elle se déchaîna contre cette « nouvelle ratonnade »en indiquant que « les tueurs nazis de l’OAS se livraient au racket et au massacre sur les Musulmans et les « patriotes »gaullistes ! »

Ainsi ces vertueux journalistes au « cœur sur la main » oubliaient la terreur qu’imposait quotidiennement le FLN ; ils ne se souvenaient plus des charniers de Melouza et d’El-Halia, des soldats français torturés et dépecés encore vivants dans les gorges de Palestro, des bombes du stade d’El-Biar et du casino de la Corniche ; ils ne prêtaient aucune attention aux grenades qui explosaient chaque jour dans les écoles, les cafés, les arrêts d’autobus et qui déchiquetaient les jeunes enfants ; ils feignaient d’ignorer les enlèvements, les égorgements et les viols qui se multipliaient, mais ils stigmatisaient le « drame des ratonnades » qu’un journaliste, Yves Lavoquer, avait, sans gêne aucune, comparé aux « pogroms de la Russie tsariste et aux massacres nazis ». « Ce n’est pas de tuer l’innocent comme innocent qui perd la société, c’est de le tuer comme coupable » écrivait Chateaubriand.

Ces atrocités ne révoltaient donc pas les consciences contre les criminels… mais contre les victimes. Ces milliers d’innocents versés dans la mort servaient à apitoyer le monde sur le sort des bourreaux. Le réflexe n’était pas l’indignation devant la sauvagerie du crime… mais la compassion envers les assassins à qui l’on trouvait toujours une excuse à « leur acte désespéré ».Et si les survivants excédés ou terrorisés prenaient les armes pour sauver leur vie, dans un geste de défense aussi vieux que les âges, ils soulevaient contre eux l’unanimité des censeurs.

Un poète persan a écrit : « Si la douleur, comme le feu, produisait de la fumée, le monde entier en serait obscurci ».
Il y avait tellement de fumée en Algérie, en ce terrible mois de mars 1962, qu’on ne voyait plus clair et qu’on étouffait…